La Nativité du Christ célébrée par des millions de fidèles catholiques de Côte d’Ivoire a été une occasion d’interpellation et de conversion au Seigneur.
La nuit de Noël ou Nativité du Christ a permis à des milliers de fidèles catholiques de célébrer la messe de lundi 24 décembre 2018, dans les paroisses d’Abidjan. A la paroisse Saint François d’Assise de Koumassi, dans le diocèse de Grand-Bassam, de milliers de chrétiens ont pris d’assaut l’église pour prier ou vivre la Nativité du Christ.
C’est par le chant « Gloria » que les milliers de chrétiens de Saint François d’Assise de Koumassi, à Abidjan, accompagnaient avec allégresse et joie, le petit Jésus que portait le père Elie Assogba, dans l’église. Avant de le déposer dans une mangeoire exposée devant l’autel. «Plus de doute, de peine et de tristesse malgré nos péchés, le Seigneur Jésus est avec nous pour nous extirper du péché », a affirmé le père curé Eric Assoumou. Dans son homélie, le père célébrant a souligné que des femmes pècheresses ont fait partie de la généalogie de Jésus.
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Ruth, Tamar, Bethesda…n’ont pas eu une vie conforme à l’évangile mais ont témoigné plus tard une vie exemplaire aux yeux du Christ. « Je vous invite au cours de cette célébration de la nuit de Noël à avoir un nouveau nom », les a invités le père Assoumou.
A saint Antoine de Padoue de Moossou, dans la ville de Grand-Bassam, 30 km d’Abidjan, les paroissiens ont été exhortés à épouser la paix. Pour le célébrant, père Hilaire Kouao, il a mentionné que celui qui est né est l’Emmanuel, avec plusieurs noms : prince de la paix, conseiller… « Nous devons accepter y compris les hommes de bonne volonté à faire la paix dans notre pays, dans notre famille », a conseillé le père Kouao.
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A Yopougon, une grande commune à l’ouest d’Abidjan, les fidèles de la paroisse Saintes Félicité et Perpétue ont été invités en cette nuit de Noël à aller à la rencontre de Dieu, qui vient en à la personne de Jésus Christ. « Une venue qui invite à la charité et permet de découvrir l’amour de Dieu pour l’humanité », a souligné le père Roland Diako, Chapelain au centre Mgr Chapoulie de Yopougon.
Magloire Madjessou et As Kouassi
« 2020 a été proclamée l’année de «Faire taire les armes sur le Continent». Comment réussir cette prouesse dans un continent aux prises avec des phénomènes prégnants tels que le terrorisme, les conflits intercommunautaires, les crises pré et post électorales ou encore les différends entre Etats ? En agissant de manière concrète sur tous ces sujets et leurs causes profondes, en se donnant les moyens politiques, militaires et diplomatiques, le pari de faire taire les armes pourrait être gagné.»