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Côte d’Ivoire, Ouattara accorde bientôt la grâce présidentielle à 3.000 détenus de droit commun

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Des échauffourées ont éclaté mercredi entre détenus et La MachinePh DR

A l’occasion de la célébration de la fête de l’indépendance, le 7 août prochain, lors du Conseil des ministres de ce mercredi, le Chef de l’Etat, Alassane Ouattara, va accorder la grâce présidentielle à environ 3.000 détenus.

En attendant que le projet de décret en cours d’élaboration par le ministère de la Justice et Garde des Sceaux soit fin prêt pour accorder la grâce présidentielle à environ 3000 détenus de droit commun, le Chef de l’Etat, Alassane Ouattara, veut rééditer l’acte de magnificence et surtout de réconciliation posé, il y a un an.

Sidi Touré, ministre de la Communication et des Médias, par ailleurs, porte-parole du gouvernement, a,  au cours de ce Conseil, annoncé la libération de 3.000 détenus des geôles de la Côte d’Ivoire.  » Approximativement 3.000 personnes seront concernées par cette relaxation », a-t-il indiqué. 

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Dans quelques jours, précisément le 7 août prochain, la Côte d’Ivoire commémora sa 59è fête de l’indépendance. Une occasion mise à profit par le président Ouattara pour montrer sa bonne foi à renouer le dialogue avec l’opposition et aller vers la paix et la réconciliation. Lui, qui a sans doute compris, que cette denrée rare tant clamée par les Ivoiriens, passe inéluctablement par la liberté des personnes incarcérées depuis des années.

 « Pour les 300 autres personnes détenues qui seront libérées prochainement. Au nombre de celles-ci figurent Mme Simone Ehivet Gbagbo, Lida Kouassi Moise, Assoa Adou et Souleymane Kamagaté alias Soul To Soul », avait déclaré le président de la République, à l’occasion du 58è anniversaire de l’indépendance de Côte d’Ivoire. Ces 800 prisonniers devant bénéficier de cette mesure d’amnistie concernaient les citoyens poursuivis et condamnés pour les infractions en lien avec la crise postélectorale de 2010 ou des infractions contre la sureté de l’Etat commises, après le 21 mai 2011.

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Le Chef de l’Etat avait justifié cette mesure d’amnistie par la clémence de la nation entière envers ses filles et fils de la Côte d’Ivoire.

Pierre Grah Awoyo

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