La cyberactiviste nommée Fofana Nawa dit Succès a été interpellée et condamnée à la Maison d’arrêt de correction d’Abidjan (Maca). Selon elle, cette vidéo a été diffusée par elle mais ne saurait être responsable des troubles et meurtres occasionnés.
La cyberactiviste Fofana Nawa dit « Succès » a été interpellée dans l’affaire les Ivoiriens torturés dans une vidéo diffusée sur la toile, il y a quelques jours. Cette dernière a été interpellée et auditionnée par la Plateforme de lutte contre la cybercriminalité (Plcc) en appui avec la Laboratoire de la criminalité numérique (Lcn), vendredi, à Abidjan.
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Selon le verdict, Fofana Nawa écope de 5 ans d’emprisonnement et une amende de 2 millions de francs Cfa. Depuis ce vendredi, elle est gardée à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca) pour incitation à la haine, aux troubles et aux meurtres de personnes dans cet affrontement qui a eu lieu entre les Ivoiriens et Nigériens dans les communes d’Abobo, Yopougon, Anyama, Cocody et villes de Daloa et Gagnoa.
Lors de son audition, Succès reconnait être l’auteure de cette vidéo diffusée sur les réseaux sociaux. Toutefois, elle souligne qu’elle n’est pas responsable des troubles que cette vidéo a occasionné dans les communes et villes citées. Elle a simplement relayé cette vidéo de 19mn dont elle a entendu.
La violence communautaire qui a eu lieu d’abord à la gare d’Abobo, Gagnoa de la commune d’Abobo et ailleurs a provoqué plusieurs blessés, des commerces pillés et 1 mort selon le rapport de la Police nationale. Intervenant sur les antennes de la Rti 1, le ministre de la Sécurité et de l’Intérieur a appelé les Ivoiriens au calme, en informant qu’une enquête est en cours pour situer les responsabilités et appréhendés tous ceux qui seraient les auteurs et complices de la vidéo, mettant en mal l’unité et la cohésion sociale entre ces deux pays, que sont le Niger et la Côte d’Ivoire.
Céline Djidjé
« 2020 a été proclamée l’année de «Faire taire les armes sur le Continent». Comment réussir cette prouesse dans un continent aux prises avec des phénomènes prégnants tels que le terrorisme, les conflits intercommunautaires, les crises pré et post électorales ou encore les différends entre Etats ? En agissant de manière concrète sur tous ces sujets et leurs causes profondes, en se donnant les moyens politiques, militaires et diplomatiques, le pari de faire taire les armes pourrait être gagné.»