Niger : La journaliste Samira Sabou portée disparue, il y a 5 jours maintenant

Dans un communiqué de l’Union des journalistes de la presse libre africaine (Ujpla) publié le 3 octobre 2023, le président Noël Yao, condamne cette autre arrestation des « hommes non identifiés » de la journaliste et blogueuse Samira Sabou. Il appelle les autorités du Niger à libérer, sans délai, la journaliste.

La journaliste nigérienne Samira Sabou n’est plus libre de ses mouvements depuis le samedi 30 septembre 2023. Aussi l’Union des Journalistes de la Presse Libre Africaine (U.j.p.l.a) condamne – t- elle son arrestation par « des hommes non identifiés ».

Sur la base des informations recueillies par l’Ujpla, la consœur qui publie régulièrement des informations et des commentaires sur sa page Facebook, a été arrêtée à son domicile à Niamey par quatre hommes en civil. 

Nos sources indiquent qu’elle a été conduite en un lieu inconnu. L’Ujpla, ayant pour objectifs fondamentaux la défense de la liberté de la presse et la sécurité des journalistes partout sur le continent africain, dénonce, avec fermeté cette arrestation dont les raisons sont injustifiées. L’Ujpla en appelle au sens de responsabilité des autorités nigériennes afin qu’elles libèrent sans délai cette journaliste.

Sadibou Marong, directeur du bureau de Reporters sans frontières (RSF) pour l’Afrique subsaharienne, selon Rfi, estime que Samira Sabou est particulièrement visée au Niger, comme elle l’était déjà avant le putsch.

Cette journaliste nigérienne n’est pas à sa première condamnation. Le 11 juin 2020, elle a été arrêtée pour diffamation au fils du président Youssouf Mahamadou. Puis relâchée 48 heures après. Des organisations internationales des droits de l’Homme comme la Fidh et l’Omct se sont levées pour demander sa libération.

Magloire Madjessou