Accueil A la une PPA-CI : Gbagbo convoque une réunion d’urgence après le discours de Ouattara

PPA-CI : Gbagbo convoque une réunion d’urgence après le discours de Ouattara

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Laurent Gbagbo décortique le discours de Ouattara/Ph DR

A la suite du discours du chef de l’Eta Alassane Ouattara, Laurent Gbagbo convoque de toute urgence son état-major pour plancher sur les mesures prises à son encontre.

Dans une convocation signée par le président Conseil de stratégie politique Dr Assoa Adou et adressée à son état-major, le président du Parti des Peuples Africains section Côte d‘Ivoire (PPA-CI), Laurent Gbagbo convoque incessamment son état-major ce lundi 8 août 2022 à son cabinet de Cocody Attoban.

Sont également conviés à cette rencontre les autres cadres du parti, les dirigeants des hautes instances de la direction du (PPA-CI), notamment la présidente du comité de contrôle, le secrétaire général, le président du Conseil  politique permanent, le président du Conseil de discipline, six  responsables des commissions permanentes du PPA-CI, ainsi que le président de l’école du parti.

Cette réunion qui est convoquée urgemment 48 h après le discours du président Alassane Ouattara, planchera sur  les mesures prises en faveur de l’ancien président Laurent Gbagbo, apprend-on des sources proches du PPA-CI.

En effet, le 6 août 2022,  dans son message à la nation, le chef de l’Etat Alassane Ouattara a pris plusieurs mesures dont la grâce présidentielle accordée à son prédécesseur ainsi que le reversement en intégralité de sa  rente viagère estimé à plusieurs millions de FCFA. Cette mesure, même si elle s’inscrit dans le sens de la décrispation du climat socio-politique, elle a été diversement appréciée par la classe politique et l’ensemble des ivoiriens.

Les militants du PPA-CI auraient voulu une amnistie en lieu et place de la grâce présidentielle qui ne garantie pas une candidature de leur mentor à la présidentielle de 2025. Rappelons que Laurent Gbagbo avait été condamné à 20 ans de prison par la justice ivoirienne, en janvier 2018, dans l’affaire relative  à la casse de Banque centrale des États de l’Afrique de l’ouest (BCEAO).

Aka Ahoussi

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