417 auditeurs (trices) de l’Université des droits de l’Homme du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) ont été formés, après 3 et 5 mois sur les thématiques de droits liées à l’enfant et aux droits de l’Homme. Marraine de ces promotions, Kandia Kamissoko Camara, leur a remis les parchemins, ce jeudi 12 juin 2025, à l’école de police de Cocody-Abidjan.
417 auditeurs (trces) issus des promotions droits de l’enfant et Homme ont reçu leurs parchemins des mains de la marraine et présidente du Sénat, Kandia Kamissoko Camara.
Ces auditeurs, pendant des mois ont appris des connaissances approfondies sur les instruments et mécanismes au niveau national, régional et international, et qui assurent la protection et la défense des droits de l’Homme et de l’enfant.
A l’en croire, l’Université des droits de l’Homme est « un succès caractérisé par un intérêt croissant pour la thématique des droits de l’Homme »
Namizata Sangaré, présidente du Conseil national des droits de l’Homme (Cndh), a rappelé que l’université des droits de l’Homme est un programme destiné à l’ensemble des acteurs des entités publiques et privées, de la société civile, des organisations internationales désireux de se former sur la thématique des droits de l’Homme. A l’en croire, l’Université des droits de l’Homme est « un succès caractérisé par un intérêt croissant pour la thématique des droits de l’Homme ».
Pour la prochaine année, les auditeurs ont commencé à postuler dont 569 candidats enregistrés. Dont 17 proviennent des pays de la sous-région, notamment le Sénégal, le Cameroun, le Mali, le Burkina Faso, le Niger etc.

En conclusion, la présidente du Cndh a indiqué que depuis la mise en place de ce programme de formation, en février 2018, 3697 auditeurs (ces) ont été formés au cours des sessions de formation. Parmi ceux-ci figurent des médecins, des magistrats, des greffiers, des commissaires de justice, des agents de force de sécurité et de défense, des enseignants-chercheurs, des banquiers, entrepreneurs, des organisations de la société civile, des religieux etc.
Enfin, elle a plaidé auprès de la présidente du Sénat, pour que le Cndh se dote, en moyen terme, d’un centre international des droits de l’Homme et de la démocratie, à l’instar des centres de maintien de la paix à Accra (Ghana) et à Bamako, « à l’effet de pérenniser ce cadre de formation et de faire de notre pays, une référence dans la sous-région voire en Afrique ».
Au nom de la 15è promotion Didh, Cécile Konan, déléguée de la promotion droit international droits de l’homme, a souligné que les droits de l’Homme ne sont pas seulement une discipline juridique mais une philosophie, un engagement, un combat incessant pour protéger les plus vulnérables.
« être des sentinelles. Il nous revient de prôner l’apaisement partout ».
« Nous avons appris la nécessité de la rigueur, la puissance des mots », a-t-elle déclaré. La Côte d’Ivoire, qui abordera dans quelques mois les élections présidentielles d’octobre prochain, Cécile Konan a mentionné que leurs connaissances leur confèrent une responsabilité supplémentaire, à « être des sentinelles. Il nous revient de prôner l’apaisement partout ».
Ben Hissouf Touré, délégué de la 4è promotion droits des enfants, a déclaré que la marraine accorde une grande importance à la promotion et protection des droits des enfants. Selon le délégué, la marraine est pour eux, « un modèle de rigueur, d’écoute et d’autorité bienveillante ».
Kandia Camara, présidente du Sénat et marraine des promotions 2025, a fait savoir à la présidente du Cndh qu’en initiant ces formations sur les droits de l’Homme et de l’enfant, son institution continue à vulgariser une compétence essentielle à la pacification de la société et à l’humanisation des rapports entre les personnes et les services de l’Etat.

Selon Kandia Camara, des objectifs et valeurs, qui doivent habiter nos esprits et guider nos actions pour une Côte d’Ivoire en paix
« Connaitre ces droits en vue de se prévaloir dans notre quotidien, promouvoir et protéger les droits des personnes vulnérables, et singulièrement ceux des enfants », a-t-elle expliqué, qui selon elle, « sont des objectifs et valeurs, qui doivent habiter nos esprits et guider nos actions pour une Côte d’Ivoire en paix ».
Somme toute, elle a rendu un hommage mérité à la présidente Sangaré pour ses actions en faveur des droits de l’Homme, et surtout pour avoir associé son nom et celui de son institution à la présente cérémonie de graduation. La marraine a remis une somme de 2 millions de Fcfa aux deux promotions et 1 million de Fcfa à l’école de police de Côte d’Ivoire.
Magloire Madjessou
madjessoum@yahoo.fr