Le Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud) en partenariat avec le Réseau des professionnels de la presse en ligne de Côte d’Ivoire (Repprelci) a organisé un atelier de formation sur 3 jours à compter de ce vendredi 17 septembre 2021, à l’Hôtel parlementaire de Yamoussoukro. Celui-ci concerne plusieurs jeunes et journalistes face à la problématique des rumeurs et discours de haine.
Malgré les nombreux efforts de sensibilisation des autorités ivoiriennes et des partenaires internationaux, les fausses informations (Fake news) qui naissent généralement des rumeurs et des discours de haine continuent de circuler au sein de la population via les réseaux sociaux.
Sermé Lassina, président du réseau de la presse en ligne, a indiqué à l’entame que les rumeurs et discours de haine prennent des proportions inquiétantes avec le développement des nouvelles technologies de la communication et de l’information. « Les réseaux sociaux occupent la vie et jouant un rôle important dans les secteurs obligeant le gouvernement et les acteurs du 4è pouvoir que représente la presse à se lancer dans la recherche de stratégies pour lutter contre les rumeurs qui troublent et déstabilisent la quiétude de la population », a affirmé Lassina.
Pour le président du Repprelci, l’objectif de ces 3 jours de formation est de doter de moyens adéquats, pédagogiques et stratégiques les participants venus de Bouaké, Toumodi, Bouaflé, Yamoussoukro et Abidjan, en vue d’apporter des solutions durables pour la paix et la cohésion, nécessaire dans nos communes, quartiers et villages.
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Quant à Ouattara, Représentant la directrice pays du Pnud en Côte d’Ivoire, il a souligné qu’il ne peut avoir de paix sans le développement dans un pays. « Le Pnud en charge du développement est conscient qu’il ne peut y avoir de paix sans développement. De ce fait, suite au constat sur les réseaux sociaux de l’existence des messages clivants, préjugés, stéréotypes qui entretiennent des divisions au sein des communautés, il est important de prendre des décisions », a averti le Représentant du Pnud. Pour ce faire, les journalistes et jeunes leaders seront bien outillés pour mener cette lutte contre les discours de haine à travers cet atelier de formation.
l’esprit critique ; chercher toujours à vérifier avant d’être le propagateur de la rumeur…
Relativement à la formation, trois formateurs se sont succédé durant cette journée du vendredi 17 afin de donner aux participants des rudiments nécessaires pour faire face aux rumeurs et discours de haine. Zio Moussa, journaliste de formation et formateur a entretenu les participants sur le thème : « le jeune leader face aux rumeurs et discours de haine ». Pour le conférencier, les bonnes attitudes à avoir en tant que leader face aux rumeurs et de haine sont, entre autres, l’esprit critique ; chercher toujours à vérifier avant d’être le propagateur de la rumeur ; faire des cessions de formations ; utiliser les radios de proximité pour sensibiliser les populations etc…
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Le deuxième thème a porté sur le cadre juridique des nouveaux médias. Selon Yves Yua, enseignant chercheur à l’université de Bouaké, la loi ivoirienne prévoit des dispositions générales telles que l’article 1382 du Code civil, des dispositions du code pénal relatif aux infractions en matière de technologies de l’information, des dispositions spécifiques tels que la loi n° 2013 du 451 du 19 juin 2013 relative à la lutte contre la cybercriminalité encadrent juridiquement.
Gemima Koulaï (Stg), Envoyée spéciale