Accueil A la une Non homologation du stade Yamoussoukro : le Bnetd s’explique…

Non homologation du stade Yamoussoukro : le Bnetd s’explique…

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Kinapara Coulibaly, Dg du Bnetd fait des éclairages/Ph Sercom

Il y a un mois, la Côte d’Ivoire qui devait recevoir des matches éliminatoires pour le Mondial 2022 n’a pu jouer sur son nouveau stade de Yamoussoukro. L’inspection de la Caf a jugé que ce stade n’était pas homologué, au vu de certaines réalités techniques. Le Dg du Bnetd revient sur cette affaire

La Côte d’ivoire, pays organisateur de la Coupe d’Afrique des nations (Can 2023), se prépare pour cet important rendez-vous du football. Le mois passé, il devait se jouer des matches éliminatoires zone Afrique pour le mondial du Qatar 2022, sur les stades de Côte d’Ivoire, précisément au stade de Yamoussoukro. Celui de Yamoussoukro dont les travaux sont avancés en termes de pelouse, tribunes etc était prêt à accueillir cet évènement.

Finalement, après inspection de la Caf, celle-ci a jugé que le terrain de Yamoussoukro n’était pas homologué pour que le match se déroule. Cette affaire a créé un choc au sein de la population. Un mois après, cette affaire a fait couler beaucoup d’encre dans la presse. Kinapara Coulibaly, directeur général du Bureau d’études techniques et de développement (Bnetd), revient sur cette affaire rocambolesque, jeudi 11 novembre 2021, lors d’un échange avec les journalistes ivoiriens.

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Nous sommes dans un processus normal et classique d’achèvement des travaux

« Dans le rapport de la Caf, qui tombe dans deux catégories. Une catégorie, où il y a eu une mauvaise appréciation des experts de la Caf. Pour certains éléments, il y avait des explications à donner. Il y a une catégorie de remarques pour lesquelles il faut donner des réponses et une autre catégorie concerne les réserves. Aujourd’hui, ils sont en train d’être levées. Nous sommes à un taux de levée de réserve qui est estimée à environ 60% qui sont en train d’être levées par une entreprise. Nous sommes dans un processus normal et classique d’achèvement des travaux. Donc on ne peut pas parler à ce stade de mal façon puisque la réception provisoire n’a pas été possible », a clarifié Kinapara Coulibaly, directeur général du Bnetd. Puis, il a ajouté que les travaux pour le stade de Yamoussoukro ne sont pas terminés à part les gros œuvres. Pour le stade de Yamoussoukro, note-t-il, la réception provisoire n’a pas été prononcée.

Le 21 septembre, après la visite des inspecteurs de la Confédération africaine de football (Caf), ils ont estimé que des soucis tels que la surveillance des caméras, la gestion de flux des spectateurs, la clôture et la sécurité posaient problème pour la tenue d’un match.

Magloire Madjessou

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