Accueil A la une Semaine nationale de la presse : » 8000 plaintes enregistrées par la Ditt...

Semaine nationale de la presse : » 8000 plaintes enregistrées par la Ditt en 2024″, dixit ministre de la Communication

PARTAGER
Amadou Coulibaly, ministre de la Communication/Ph DR

L‘ouverture de la Semaine nationale de la presse, jeudi 29 janvier 2025, au palais de la culture à Treichville-Abidjan, a été une occasion pour le ministre de la Communication de faire le point des plaintes émises par les personnes ayant été victimes de diffamation par des internautes.  A cette rencontre, des solutions ont été également ébauchées pour éviter la désinformation sur les réseaux sociaux.

Le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, s’est réjoui de l’initiative de l’Autorité nationale de la presse (Anp) d’avoir instauré la Semaine nationale de la presse.

Cet événement qui vise à sensibiliser et à éduquer les acteurs des médias, les créateurs de contenus et le grand public rencontre l’assentiment de son ministère qui, depuis trois ans, mène une campagne en ligne dénommée,  » tous responsables  » en vue de débarrasser les réseaux sociaux de tout intox, a-t-il affirmé.

A travers cette campagne les créateurs de contenus ont pris conscience, mais les consommateurs d’informations aussi ont été instruits sur leurs droits, à faire des recours au cas où ils seraient victimes de diffamation sur les réseaux sociaux.

Ainsi la réaction des consommateurs diffamés ne s’est pas fait attendre.  » En 2022, la Direction de l’Informatique et des Traces Technologiques ( Ditt) a enregistré 3290 plaintes. En 2023, elle a enregistré 4520 plaintes et 8000 plaintes dans le premier trimestre de 2024 », a indiqué le ministre. Non sans manquer de préciser que ce sont les influenceurs qui ont commencé à se poser des plaintes l’un contre l’autre.

A lire aussi: Semaine de la presse : La sensibilisation des citoyens sur l’information au cœur des préoccupations

Revenant à la Semaine nationale de la presse, le ministre s’est également réjoui du fait que cette activité s’adresse particulièrement à la jeunesse estudiantine et scolaire. Selon lui, la désinformation, la désinformation, la malinformation polluent les réseaux sociaux.

C’est la raison pour laquelle l’éducation de l’émetteur et du consommateur de l’information s’impose. Pour le ministre, la bataille aujourd’hui, c’est comment faire pour que  » le consommateur d’une information puisse avoir du recul pour la vérifier  avant de la diffuser  ».

 » l’école peut procurer cet esprit critique aux élèves et étudiants à condition d’adapter les contenus pédagogiques

Pour le Pr Francis Akindes, sociologue, enseignant-chercheur à l’université de Bouaké,  » l’école peut procurer cet esprit critique aux élèves et étudiants à condition d’adapter les contenus pédagogiques, de renforcer les compétences numériques des jeunes ».

Aussi pour atteindre ce but, le Pr Akindès qui est intervenu avant le ministre à l’ouverture de la Snp, a-t-il suggéré que soit pris en compte le rôle des familles et des éducateurs dans le renforcement de l’éducation intellectuelle des jeunes. Il a demandé aux écoles de signer des partenariats avec les médias pour éduquer les apprenants dans ce sens.

La Semaine Nationale de la Presse est une occasion de contribuer à l’éducation de la société de l’information. Cette activité ouverte à tous vise particulièrement les élèves et étudiants.

L’enjeu est de permettre aux établissements du supérieur et du secondaire, à travers un concours de s’intéresser au journalisme et créer en leur sein un journal école.  Aussi ce concours, vise-t-il à récompenser les meilleur journal école et le meilleur article.

Aussi, pendant cette semaine, grâce à l’Anp, les élèves ou étudiants des établissements participants à ce concours visiteront des rédactions de la presse écrite comme audio-visuelle pour voir le fonctionnement d’une rédaction.

Aka Ahoussi

PARTAGER