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Messe de suffrage de Mgr Dadiet : « MDD ne peut pas mourir, parce qu’il est bon », déclare Mgr Alexis Touabli

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Mgr MMD a fait sa "dernière messe" aujourd'hui, à la cathédrale St Paul Plateau/Ph Credo

Religieux (es), prêtres, évêques, officiels et laïcs fidèles ont pris part à la messe de requiem de Mgr Marie Daniel Dadiet, archevêque émérite de Korhogo. Cette cérémonie a eu lieu, mardi 7 novembre 2023, à la cathédrale Saint Paul du Plateau Abidjan.

Douleurs et tristesses étaient sur les visages graves de nombreux fidèles venus lui témoigner son affection. C’est sur le parvis de la paroisse cathédrale Saint Paul du Plateau que Mgr Marie Daniel Dadiet appelé affectueusement MDD a été accueillie (sa dépouille mortelle) dans le recueillement et la prière.

La messe a été présidée par Jean Pierre Cardinal Kutwà, Archevêque d’Abidjan, qui était assisté par quelques évêques et de nombreux prêtres des diocèses de Côte d’Ivoire. Après les lectures du jour, Mgr Alexis Youlo Touabli, évêque d’Agboville, a introduit son l’homélie par le chant : « Le Seigneur est ressuscité… ».

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Mgr Alexis Youlo a indiqué au cours de son homélie que nous célébrons la vie, la vie que rien ne peut détruire pas même la mort comme le dit la première lecture. « Notre frère, Mgr Dadiet y est entré depuis le 2 octobre dernier. Le ministère de la Pâques, de sa Pâques, c’est-à-dire de son passage de la vie terrestre à la vie éternelle. Passage de cette terre, cette terre que l’auteur Salve Regina qualifie de vallée des larmes. Mgr Dadiet est entré là, où il n’y a plus ni deuil, ni larmes, ni douleurs mais la joie et la paix. Paix sans fin et joie sans faille », a déclaré Mgr Alexis Youlo.

Les fidèles catholiques et d’autres confessions soeurs à la cathédrale St Paul/Ph Credo

Selon lui, Mgr Marie Daniel Dadiet a fini sa Pâques, il est passé sur l’autre rive. Parlant de nous, qui sommes encore en pèlerinage, il dira que nous ne devons pas oublier cette vérité fondamentale, l’homme était un voyageur.

« Nous sommes des voyageurs en marche vers notre patrie définitive, le Ciel. En effet, la terre ne suffit pas à notre bonheur. Il nous faut le Ciel. D’ailleurs, nous le savons, sur cette terre, il n’y a pas de bonheur définitif. Il n’y a que quelques bonnes œuvres », dit-il.

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Dans son homélie, il a indiqué que nous serons jugés sur l’amour. Pas un amour, qui se limite aux grandes déclarations, pas un amour qui se contente de bonnes intentions, pense Mgr Touabli, mais l’amour concret, qui se traduit dans des actes concrets. « Car, la vie c’est du concret », conclut-il.

La bonté de Mgr MDD

Mgr Dadiet tout au long de son pèlerinage terrestre, dira-t-il, s’est efforcé de mettre cela en pratique. « Avec les limites et défaillances inhérentes à notre nature humaine, mais qui s’est efforcé de pratiquer l’amour au concret. Moi, Alexis Touabli Youlo, je l’atteste. Nous sommes nombreux à pouvoir et à devoir l’attester.

Mgr Marie Daniel Dadiet a vécu l’amour au concret. Il l’a mis cela en pratique, en scolarisant des enfants, jeunes, qui n’étaient pas forcement de sa famille biologique. J’en suis témoin. Il a fait, en accueillant dans son diocèse, à Korhogo, beaucoup de prêtres en difficulté. Je l’atteste… », a confirmé l’évêque d’Agboville.

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Au-delà de cet amour qu’il semait, il a été souvent incompris par des personnes. C’est pourquoi, Mgr Touabli dira qu’il était l’objet « d’incompréhensions, de souffrances et quelquefois même d’humiliations ». Aussi, vu les réalisations ou œuvres faites par lui, pour Mgr Touabli, la bonté ne meurt pas.

Prêtres, laïcs, fils et filles spirituels de MMD…

« Mmd ne peut pas mourir, parce que Mgr Dadiet est bon. La bonté ne meurt pas. Il a plu à Dieu de donner à Marie Daniel Dadiet un bon cœur. C’est pourquoi, MDD vivra, parce que la bonté ne meurt pas », a-t-il affirmé, avant de remercier Mgr Dadiet de les avoir permis de goûter à la bonté de Dieu, à travers la bonté de ton cœur d’homme. « Tu as été parmi nous, un véritable sacrément de l’amour. Awouli awoukouan, Gnagningnon ayô, Gbalegnon ayiô kaka, en d’autres termes, frère merci, bel homme, je te salue, en Dida »

Magloire Madjessou

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