A quelques heures de la clôture des dépôts de candidatures, le Pdci-Rda a estimé que plusieurs de ses militants sont menacés et intimidés par son ancien allié.
Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci-Rda) a dénoncé les menaces et intimidations dont fait l’objet ses cadres, mercredi 29 août, au cours d’une conférence de presse, à son siège Cocody, à Abidjan. Selon Maurice Kakou Guikahué, Secrétaire exécutif du parti, des cadres de son parti sont menacés et intimidés par son ancien allié, qui est le Rassemblement des républicains (Rdr).
« Il est apparu qu’il s’agit d’une tentative de débauchage de nos cadres à travers le chantage sur les postes occupés dans l’administration publique, des intimidations et menaces de tous genres », a-t-il dénoncé, au cours de la conférence de presse, au siège du parti. Poursuivant que « ces tracasseries violent les dispositions de la Constitution ivoirienne ».
La Constitution donne ou permet « un égal accès aux emplois publics et interdit toute discrimination dans l’accès aux dits emplois ou dans leur exercice fondé sur le sexe, l’ethnie ou les opinions politiques, religieuses ou philosophiques », a clarifié Kakou Guicahué .
Le 6 août, le Chef de l’Etat Alassane Ouattara, dans son adresse à l’occasion du 58è anniversaire du pays, avait indiqué que la composition actuelle de la Commission électorale indépendante (Cei) faisait l’objet de critiques virulentes par l’opposition. Prétextant que cette structure était la volonté de tous les partis politiques ivoiriens.
Ainsi, pour apaiser les tensions perceptibles, Ouattara a promis donc réexaminer le problème, au moment opportun. Le Pdci-Rda a estimé que cette préoccupation essentielle devait être réexaminée avant les scrutins couplés du 13 octobre prochain. Par ailleurs, Maurice Kakou a exigé « un réaménagement de la date des élections municipales et régionales », tout temps fustigeant l’attitude des candidats au double jeu utilisant le logo du parti, alors qu’ils sont inscrits sous la bannière du parti unifié Rhdp.
Pierre Grah-Awoyo
« 2020 a été proclamée l’année de «Faire taire les armes sur le Continent». Comment réussir cette prouesse dans un continent aux prises avec des phénomènes prégnants tels que le terrorisme, les conflits intercommunautaires, les crises pré et post électorales ou encore les différends entre Etats ? En agissant de manière concrète sur tous ces sujets et leurs causes profondes, en se donnant les moyens politiques, militaires et diplomatiques, le pari de faire taire les armes pourrait être gagné.»