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Côte d’Ivoire, Mgr Ziri invite les chrétiens engagés politiquement à la conformité de leur foi

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Mgr Boniface Ziri, évêque d'Abengourou/Ph DR

Les fidèles laïcs des associations catholiques de vie chrétienne, apostolats, groupes de prières, communautés nouvelles et fraternités spirituelles étaient à la rentrée pastorale organisé par le Conseil national du laïcat, samedi 27 octobre, à l’église saint Ambroise du Jubilé d’Angré Cocody (Abidjan).

Les fidèles laïcs des associations catholiques de vie chrétienne, groupes de prières, etc en Côte d’Ivoire jouent un rôle éminemment important dans le développement de la pastorale de l’Eglise catholique. Depuis la crise postélectorale qu’a connue le pays, il y a une nécessité de songer à la cohérence de vérité et de foi, en tant que chrétien catholique.

« Le drame qui caractérisait notre église chrétienne en Côte d’Ivoire et partout sur le continent africain, ce serait la présence des chrétiens qui ne changent pratiquement rien à la qualité sociale, économique, culturelle, politique de la vie de leur pays et à l’Afrique. Car, ils séparent soigneusement leur vie chrétienne à leur vie sociale, professionnelle et politique », a constaté Mgr Boniface Gbaya Ziri, évêque du diocèse d’Abengourou, est du pays, par ailleurs, président de la Commission épiscopale pour les communautés nouvelles et de la nouvelle évangélisation, qui présidait cette célébration eucharistique.

« Une nouvelle Côte d’Ivoire doit naître, unie, réconciliée et fraternelle. Ce renouvellement spirituel, cette transformation sociale ne peut pas être le fruit des efforts de l’homme et de ses raisons mais d’abord et surtout, ils sont un don de Dieu par l’envoi de l’Esprit saint », a soutenu l’évêque d’Abengourou. Car à ses yeux, cette renaissance dans l’esprit constituera pour l’Eglise et la communauté nationale voire africaine, le chemin vers une communion et une réconciliation véritable des cœurs.

Aux groupes de prières, apostolat, communautés nouvelles, Mgr Ziri les engagés sur le chemin de la réconciliation et de la communion. « Ils doivent marcher sous la mouvance de l’Esprit saint pour être des êtres nouveaux et des chrétiens qui offrent au monde le spectacle de l’unité et de la sainteté pour la paix dans nos cœurs et dans nos sociétés.»

La responsabilité des parents et intellectuels engagée

Le continent africain dont la plupart des pays sont confrontés à des politiques d’emplois mal ficelées ou ne cadrant pas avec la réalité, amènent de milliers de jeunes à emprunter le chemin de l’aventure périlleuse.

« L’Afrique même est assoiffée de paix sociale, cohésion sociale et pourtant grippée de rebellions que faire. Face à ces défis multiples et complexes, il se pose pour les églises d’Afrique la question de la promotion d’une pastorale de l’intelligence susceptible de proposer une réponse chrétienne aux questions sociales et existentielles des populations africaines », a-t-il déclaré, en soulignant de fait que cette responsabilité incombe aux parents, éducateurs, leaders d’opinion, cadres et intellectuels.

Parlant des dîners galas organisés, l’évêque a suggéré que ce soient plutôt des « espaces et occasions de réflexions profondes et prospectives pour construire et sauver l’Afrique

 Céline Djidjé

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